mercredi 24 mars 2010

Les Arcs!

La course s'achève sur cette belle montée des Arcs, pendant laquelle chaque coureur de l'équipe aura le plaisir de parcourir un kilomètre avant de passer le relais à son coéquipier amont.

Nous avons eu la joie de découvrir le long de cette dernière route sinueuse nos collègues du Rhône qui étaient venus nous soutenir. Leurs encouragements ont porté leurs fruits et nous les en remercions!
Un bel hélicoptère RTE a effectué un bref passage, saluant les coureurs de toutes équipes...

Pics, corniches, cimes enneigées... Le désert de glace impressionne par sa majesté et sa puissance, toute cachée mais pour autant perceptible. Tel un fauve, le moindre petit évênement déclenchera le cataclysme et libérera ces immenses tensions. Prudence aux randonneurs!

Seuls les électrons traversent encore ces paysages au coeur de l'hiver.

mardi 23 mars 2010

Dimanche... au bout du chemin... Les arcs...

La journée de Dimanche a commencé dans la douleur. A 5 heures trente, lorsque le réveil a sonné pour la septième fois consécutive, j'ai réalisé qu'il ne fallait pas traîner et que dans moins d'une heure, notre voiture devait être au point de ralliement pour démarrer une nouvelle série de relais. Le temps d'ouvrir les yeux et nous étions dans la salle de restaurant de l'hôtel pour prendre un rapide déjeuner. L'habitude de manger sur le pouce se prend et se perd vite!

Valérie a le sourire, la pluie vient de s'arrêter et la montée, qui semblait interminable également..

Après une bonne dizaine de kilomètres, Erwan prend le relais pour une distance similaire et ça ne finit pas de descendre, de monter... Nous sommes dans les Alpes tout de même et nous sommes sur le chemin d'Albertville, ou plutôt la cité de Conflans. J'en oublie de dire, que nous courrons en groupe solidaire! Comme cela, les kilomètres sont plus courts...

Erwan s'accroche pour vaincre cette montée et passer le flambeau..


Et cette fois, c'est Patrice qui repart pour 16 kilomètres d'alpine...

Samedi sous la pluie!


Vous l'aurez noté, le célèbre blog de RTE couvrant chaque instant de la course du coeur a connu une courte période de gel. Pris par la course à 100%, il a été très difficile de mettre à jour notre site samedi et dimanche. Et je n'évoque même pas les caprices des clés 3G...
De retour à la chaleur de la vie parisienne, c'est le dégel et je m'empresse de vous retransmettre les derniers évênements.

Commençons, si vous le voulez bien, par samedi et l'arrivée de la pluie. Comme les anciens le rappellaient: "une course du coeur sans pluie, ça n'existe pas!"... Nous l'avons constaté car après deux jours d'un soleil éclatant, c'est le ciel qui nous est tombé sur la tête dès notre entrée dans l'ain.

Certains se réjouissaient à l'idée de poser tout sourire dans la belle Pérouges, petit hameau sorti tout droit du moyen âge. Ils durent se contenter de clichés dégoulinants et humides, les cheveux trempés et colés sur le visage...
Alors, après cette petite introduction, faisons honneur aux coureurs qui ont bravé la tempète.

Patrice, notre capitaine, toujours souriant!

Mireille, avec toujours autant d'aisance dans l'effort!

Toujours autant de joie et de fraicheur après plusieurs nuits d'un court sommeil de 4 heures maximum...

Les enfants raffolent des bonbons en forme de petits coeurs que nous distribuons. Les coeurs réfléchissants font aussi fureur.

Les gendarmes sont étroitement surveillés par l'équipe RTE.

Une tarte aux pommes cuite au feu de bois et proposée par deux grands sportifs de l'équipe des greffés pour fraterniser dans la bonne humeur.

Les enfants! Les forces vives de la France de demain courrent déjà sur la course du coeur. Pouvons nous espérer que le relais soit passé?

samedi 20 mars 2010

Belle journée le Vendredi!

La journée s’achève dans une nuit humide mais légère. Les gouttes d’eau sautillaient comme nous en rythme avec l’arrivée des coureurs des 30 kilomètres en relais. Pour ceux qui n’ont jamais eu l’occasion de voir ce type de course, il faut imaginer que c’est une manière de courir assez impressionnante. Sportivement, c’est un très bon entraînement au fractionné. Sur les petites routes du sud de la Bourgogne, les hommes souffrent mais les voitures aussi. Je pourrai difficilement vous dire laquelle des deux catégories « homme versus machine » a connu le plus de difficultés. Les hommes auront des crampes, des douleurs musculaires dans les jours qui suivront la course, cela est certain… mais au moins un véhicule a vu son embrayage se consumer sous le plancher dans une fumée noire que nous n’avons pu voir puisque la nuit était plus dense encore. Une forte odeur désagréable entourait le malheureux véhicule. Pour nous, conducteurs, cela n’était pas agréable mais pour les coureurs, cela devait être pire et je ne parle pas des poumons des occupants.


Enfin, tout le monde est arrivé par équipe et en groupe. Cela faisait plaisir à nouveau de voir l’équipe des greffés solidaire et dynamique. Ces sourires ont une saveur particulière. Elles rappellent le goût de la vie et cette victoire qu’ils symbolisent chaque seconde. C’est tout simplement beau. Notre équipe de coureurs et accompagnateur (sans moi, mais faut bien prendre les photos) à la fin du marathon volant...

Une coureuse à l'arrivée soutenu par les géniaux kinés qui nous accompagnent.


Erwan et un ami de l'équipe Natixis à l'arrivée. Fraternité et solidarité.

Nous avons alors distribué quelques objets à l’image de l’entreprise aux enfants qui avaient résisté aux bras de Morphée pour nous attendre dans la nuit. Les cœurs réfléchissants de RTE font fureur en Bourgogne, il faut qu’on se le dise !


Les difficultés de connexion au réseau 3G m’ont empêché de vous fournir un flot régulier de petits messages sur le fil de la journée. Je vais me rattraper comme je peux en évoquant quelques moments forts et des sentiments jetés à tous hasard sur ce blog.

Dans l’après midi, nous avons tous vécu un grand moment festif lorsque vers 15 heures, nous nous sommes retrouvés pour entonner tous ensemble une petite chanson sur le don d’organe tout en nous trémoussant dans des déguisements faits pour l’occasion. Toutes les équipes ont pu arborer de nouvelles couleurs avant de s'élancer pour une course costumée de 11 kilomètres.

C’était éblouissant de fraîcheur et de diversité ! Nous avons vu une magnifique équipe de GDF Suez, doit on encore dire « nos cousins », qui avaient confectionnés des costumes variés et perfectionnés. Je vous laisse juger par vous même car mes mots ne seront pas à la hauteur.

Ce moment de liberté, de création et détente fût très apprécié. Nous avons, il fallait s’en douter, pris quasiment une heure de retard sur le programme extrêmement serré de la course. Une heure de moins de course, puisqu’une a en conséquence été annulée, mais une heure de plus de festivité et d’échange. Nous étions tous de la même équipe : RTE, Natixis, Gdf Suez, Départ 2vies, Oracle…
De notre côté nous avons créer notre petit effet en nous mettant en formation écossaise grâce aux dons d’Erwan qui nous interpréter au son de sa cornemuse un célèbre « Santiano » recomposé pour l’occasion. Nous avons chanté en chœur pour le Don.




Nos féminines au complet et en tenue de gala.


Bravo Erwan. Quelle maitrise de la cornemuse... Ca ne s'invente pas.


Devinez qui n'a pas de cheveux roux....



Les terribles écossais.

On chante, on danse... Tous ensemble!

Je ne pourrai retrouver également l’ordre de défilement de chaque équipe et les mots qui leurs sont venus pour exprimer leur solidarité envers le don d’organe. L’essentiel est que vous découvriez les images qui vont suivre.


Je voulais également évoquer le travail fantastique réalisé par l’équipe organisatrice. Une course comme celle-ci nécessite une bonne motivation et beaucoup de rigueur. Il apparaît évident devant la réussite de cette édition 2010 que notre belle équipe en parka jaune qui nous sourit, nous guide, nous nourrit également a toutes ces qualités. Ils mettent du cœur à la tache. J’ai voulu prendre quelques photos de ces bénévoles que l’on rencontre, en définitive, tout de même peu et qui pourtant veillent sur nous constamment.


Olivier Coustère en pleine action. Merci Ô grand directeur de Course!

Deux charmantes bénévoles accompagnant la mascotte de OUI OUI qui chante comme tout le monde: Moi je dis OUI OUI. Moi je dis OUI OUI. Moi je dis OUI OUI au don d'organes... Talalala.. Chanson que vous pouvez retrouver sur Youtube bien sûr...



vendredi 19 mars 2010

On n'est pas fatigué!!

J'ai deux minutes... mon équipe rale, je dois partir... alors voilà à droite un beau coureur qui vient de terminer en côte... Notre capitaine réalise un bon management et félicite chacun.

Monsieur fait le malin. Il n'est pas fatigué... n'empêche que le kiné est le TRES bien venu!!!





ENORME EFFORT!

Sous un soleil de plomb, Didier et Michel viennent d'arriver, ensemble à la fin de la terrible épreuve du Run and Bike sur 42 kilomètre et 700 mètres. Un immense bravo aux deux coureurs qui ont vraiment donné leur maximum.

Tout de suite quelques photos pour illustrer le moment. Ci-dessous, un passage de relais. Ils ont lieu tous les 700 mètres environ aux désiratas des coureurs. Didier, plutôt cycliste, préfèrera prendre une bonne côte en vélo et laisser la même à Michel, plutôt coureur dans la vie normale.




Lorsque nous passons dans le village, les enfants qui nous attendent depuis deux heures déjà au soleil sont aux anges. Nous les encourageons comme nous pouvons d'ailleurs. Claxons, hulullements et photographies. Elles sont magnifiques, ils sont charmants. Je ne peux que vous en mettre une mais nous nous ferons de notre côté un gigantesque diaporama de clichés regorgeant de sourires.
Là, la photo est mauvaise, mais le sourire n'est plus de mise. Les lèvres crispés, au deux tiers de l'épreuve, c'est dur. Les kilomètres pèsent. Remarquez les trois cables dans le coin à droite, je ne sais pas si c'est du réseau RTE mais en tous cas nous avons bien croisé le couloir utilisé par les deux lignes 400 kV double terne, simple terne et une 225 kV qui relient (en tous cas pour l'une d'entre elles) Mery sur Seine à Vielmoulin... Je peux me tromper, soyez indulgent mais faites le moi remarquer par des commentaires...

Revenons à nos coureurs...

Et il n'y a pas que RTE. L'entente sportive de Renault a été également formidable de résistance, d'endurance et de motivation. Ils n'ont jamais manqué d'entrain. Et par moment, on pouvait même lire un sourire sur les visages de leurs deux coureurs...

Bon esprit, bonne course...

Run and bike en direct suite...


La voiture transformée en centre Haute Technologie, les photographies prises il y a quelques secondes transitent par quelques satellites géostationnaires avant d'arriver quelques secondes plus tard sur votre poste... merveilles de technologies!!




Run and Bike en direct!

Didier devant nous est en train de courir, son casque de vélo encore fiché sur le crane. Le soleil est maintenant de la partie. Il fait déjà bien chaud, le soleil de printemps prend sa revanche. Notre coureur ruisselle. Derrière nous, Michel a normalement récupéré le vélo et nous rattrapera dans une petite dizaine de minutes. Les coureurs se partageront entre vélo et course sur le parcours de 42 kilomètres. Belle épreuve, l'ambiance est à la folie et à la performance. Je vous parlerai de la douleur plus tard.
Si la clé 3G fonctionne toujours dans une demie heure, je vous donne des nouvelles de l'évênement.

Autour de la course.

Il se passe plein de choses autour de l'activité principale: courir.

Certaines personnes apportent aux coureurs leur soutien par des encouragements multiples et par des déguisements toujours très remarquables. Cet homme par exemple assume parfaitement sa passion du rouge et son investissement dans la communication de la course du Coeur. Il ira jusqu'au bout de ses convictions, qu'il pleuve, neige ou vente...




Sur le plan routier, nous sommes constamment encadrés par une quinzaine de motards de la gendarmerie. Les gardes républicains font des merveilles. La seule vue de leurs girophares bleus suffit dans 90% des cas à freiner net l'élan de l'ensemble des usagers des routes traversées.

Un petit mot maintenant sur la musique qui est très présente tout au long de la course.

Lorsque nous traversons les villages, nous profitons de l'attraction de la course, du camion orchestre pour rassembler les enfants des écoles primaires alentour. L'appui des maîtresses et maîtres dans cette étape est déterminant.


La scène que vous observez ci-dessus peut pour le néophyte paraître directement sortie d'une série de clichés sur le festival masqué de Venise... et pourtant la réalité est toute autre. Les différentes équipes, l'association Trans-Forme, les enfants, les maîtresses et maîtres sont en train de chanter (et danser puisqu'il faut mimer les paroles).

L'hymne de la course du coeur du coeur est depuis sa création la chanson de la Licorne. Peut être vous souvenez vous l'avoir chanté à l'école primaire? Cette chanson est très jolie, douce et se prête merveilleusement au divertissement des enfants.

Après avoir chanté plusieurs fois notre hymne et incité les enfants à nous imiter, nous entamons notre grande collecte de coeurs en carton, dessinés et peints par les enfants et qui seront transmis aux hôpitaux.

Enfin et dernière chansonnette "officielle", le fameux "OUI OUI au don d'organes" que je ne pourrai reproduire ici mais qui au niveau rhytmique et mélodique se base sur celle du dessin animé du même nom.

Voilà un petit aperçu du folklore accompagnant les sportifs dans leurs calvaires... :-)